❝ La nuit, quand le pendule de l’amour balance entre toujours et jamais, ta parole vient rejoindre les lunes du coeur.❞ - Paul Celan
Une nuit à craindre
la fleur vénéneuse
l’innomée désirable,
Une nuit à redouter le
mauvais réveil
celui du manque
celui du doute
Une nuit à se saigner les paumes
pour tromper un avenir sans éclats,
les oreilles clouées aux murs
épiant la rumeur
comme un condamné des pas
Mais voilà que sans frapper,
son nom aux fenêtres,
vient fendre mes prières
et se poser sur mon front
comme un linge de fièvre
Voici brusquement
doute et manque
séparément redoutés
enfantés d’un seul et même souffle
Quand sa voix fuit ma peur
poursuit sur ma bouche sa plainte
Quand son ombre croît
mon genou ploie l’irrévérente empreinte
Et si les mots n’atténuent rien
si un poème n’atteint que la peau de son froid
Et si l’attente et l’enfer sont faits du même tourment
que seule apaise la caresse du temps
Une vie à espérer ma crainte,
une vague souvenance de ce qui ne fut rien…
Pavés et murs antiques effleurent l'ombre de al
Heureuse Toscane...
Florence cest aussi incroyable que toi
Tes nuits sont plus belles que nos jours chère poétesse, elles t'inspirent des poèmes somptueux.