seule, ce soir
- Assia land
- 27 nov. 2024
- 1 min de lecture
❝Éloigne-toi lentement, lentement, sans larmes ; n'oublie rien !❞ — Colette
ne me laisse pas seule
Sur la paume nue de l’Azur
sous un ciel en bois et
la clarté factice des lampes
ne me laisse pas ici
Devant cette floraison d’ombres,
sur la surface des rêves entre
les plis parfaits des draps
Quand la nuit s’enfle et s’étale
avec un murmure de chute
et le tremblement des heures,
ne me laisse pas seule.

Implorer, se lamenter, peut être même exiger, c’est un passage poétique malgré tout, en douceur ! Le cœur a besoin de présence et remet celui-ci en orbite ! ❤️
Un autre sommet est atteint avec ce poème. Il tient tout seul, sans titre, sans épigraphe, sans illustration, sans autres mots. Seul. Il ne se dilue pas, même dans l'eau du lac.