❝ I could be bounded in a nutshell, and count myself a king of infinite space. ❞ - Hamlet de Shakespeare
Dans ma maison de silence,
la prière n’a point d’heure.
Portes fermées,
je dirige mon âme nue
vers la Kibla de mon cœur.
Mon cœur,
que tes mains généreuses partagent
comme du pain
dont la mie
se nourrit
de la misère du monde.
Dans ma maison de silence,
le soleil se couche sur mes genoux
Et ainsi chaque soir,
chaque soir que l’aube m’offre
des mots au parfum d’argile
tomberont de ma bouche,
caressant ton désir
lapidant ma tourmente.
Et quand cesse ma prière,
je tourne deux fois mon visage
À droite vers ton image
À gauche vers son absence...
"....caressant ton désir...."
Si j'isole ce "ton", cet adjectif possessif, c'est qu'il m'intrigue.
Quand je lis tes poèmes je me demande toujours à qui tu t'adresses ?
à ton frère ? à ton ami ? à ton amoureux ? et même peut-être à "tes" lecteurs ?
non, ce n'est pas à moi qui suis pourtant "ton" lecteur du moment. Alors panique à bord, je n'ose plus te lire ou plutôt je ne sais plus comment te lire et je reste dans un no man's land de mystères. Désolé j'ai l'impression de dire n'importe quoi ! il me semble cependant que je sais une chose que ce que je viens de lire c'est beau et unique ... merci.
À droite vers ton image,
à gauche vers ton absence ♥️
Sa photo encadrée
sur ma droite
son silence sur un nuage qui passe
sur ma gauche !
La musique de ta poésie fait vibrer mon âme. J'ai aimé et j'aimerai..toujours..
La quête et le recueillement ne sont féconds que dans la disparition dans l'incommensurable espace intérieur
J'y suis, je te lis en sirotant le suc de tes mots, sans perturber les esprits qui peuplent ton monde.
...
LePistachier