❝ Nous dormirons sur les pavés des villes inconnues.❞ - Rimbaud
C'était une nuit où la lune, drapée d'eau, marchait au bord de la rivière
Une nuit où les étoiles, pétales parsemées sur les balcons, les seuils et les paupières, veillaient comme des chiens sans maîtres
Où les roses s'etaient séparées de leur parfum et les arbres, idoles en bois, agitaient leurs bras.
C'était la nuit, où la lune roula sur l'eau noire
quand le destin trancha froidement ma nuque blanche ...
Il part comme la nuit
Serein, l'obscurité l'accompagne
Il part et me laisse une lumière usée
D'où venait-il? Et où va t'il?
Serait-il comme moi, un amant solitaire?
Pardonnez-moi de m'être perdue sur son chemin
Je ne sais plus comment ses paroles ont croisé mon encre
Ni comment son visage a traversé mes pensées
Pardonnez- moi de rester quand lui part
Devant la tombe du temps, j'ai creusé des instants
J'ai séparé les roses de leurs parfums
J'ai éparpillé des étoiles sur les parvis des temples
Et j'ai vendu ma part de paradis à un mendiant
Mes amis, priez pour mon âme sans sommeil et mon corps sans repos
Il est parti,
les étoiles aboient au loin
Depuis lui, la lune ne m'est plus apparue
Ces lumières nocturnes viennent et partent au grès du temps, ou selon les nuages qui les voilent et nous enferment dans la noirceur des nuits !
Les astres brillent quand madame la lune s’efface !
Douce nuit étoilée chère Assia !
Continue, je t'en prie! Tu m'as déchiré le coeur et j'en veux davantage de cette belle sublimation de la douleur..
J'aime les écrits lunaires, si inspirant!
Lune de fiel ?
Le mendiant de l'amour?