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Photo du rédacteurAssia land

en passant ...

Dernière mise à jour : 12 août 2024

❝ Quelle voix pourra se glisser, doucement, sans me briser les os, jusqu'à mon silence intérieur ?❞ - a.l

Mes histoires ne durent guère.

J’ai le goût vain des commencements, des premiers vers, des courtes proses.

J’aime par-dessus tout ce moment de douce fièvre où les mots comme des êtres chers viennent me chercher.

J’aime qu’un poème ait le frémis de l’aube, qu’il éveille, qu’il allume, avant de nous faire remonter le temps  jusqu’au nez...Jusqu’à la noyade.


photographie @ al, autoportrait

Au développement commence le mensonge et l’ennui.

On allonge, on rallonge, on déborde et à force on se trahit. Il m’est impossible de poursuivre l’écriture sans imprimer sur les pages mon impuissance et mes défauts.

La langue ne parle plus, ne chante plus, ne respire plus, elle ne fait que cracher son encre en rendant un son creux.


Sources de sensations, mes proses brèves ne consentent qu’à durer peu avant de s’effacer. En une ligne, l’émoi se propage comme un feu sur une trainée de poudre.

En quelques vers, mon poème a fait le tour de ma précarité.


J’étouffe en sentant l’autre me saisir.


Écrire comme on redresse un objet renversé...

Effacer avant d'avoir eu le temps de se connaitre...







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