❝ Quelle douceur. Tu ne peux pas savoir. Tu me tues. Tu me fais du bien. Tu me tues. Tu me fais du bien. J’ai le temps. Je t’en prie. Dévore-moi. Déforme-moi jusqu’à la laideur.❞ Marguerite Duras
Au commencement, il y eut le geste...
Un envol de paupières pour ne pas sombrer dans l’abîme.
Un geste pour se garder de dire: « Écris-moi que tu m’aimes! »
Non pas pour combler l’abîme. Non pas pour l’éviter, le surmonter, mais pour plonger, nager dans tes profondeurs. Explorer tes légendes muettes.
Là où tu écris, mon corps se déplie. Les lettres se font chair.
Palimpseste de douleurs.
Deux vies couchés sur une seule page.
Espace inaccessible et inépuisable.
Mes entrailles.
À l’ombre de ta plume, je prends feu. Je prends corps.
Je suis Femme!
Tu le remarques enfin. Tu le marques. Ton territoire!
« Souffle sur mon nom pour qu’il soit! »
Un nom propre qu’aucune encre n’a encore souillé.
« Surprends-moi! »
Je cherche à atteindre la grâce de ta caresse.
Ton geste premier.
Photographie - sculpture Le rapt de Perséphone par El Bernini - Villa Borguese, Rome, Italie
Ce corps qui t’appartient, qui a besoin de tendresse, cette tendresse pour laquelle on se laisse envahir pour mieux ressentir que l’on existe pour l’autre !
Cette phrase trouvée aujourd’hui est pour toi !
Tu n’attends plus
Qu’on t’aime
Pour aimer !